Deux ans auparavant, l'Italien Vincenzo Tiberio ( 1869~1915 ), écrivait dans son article >>> Sugli estratti di alcune muffe, publié dans les Annali d'Igiene Sperimentale :
risulta chiaro da queste osservazioni che nelle sostanza cellulare delle muffe esaminate sono contenuti nei principi solubili in acqua forniti di azione battericida [...] per queste proprietà le muffe sarebbero di forte ostacolo alla vita e alla propagazione dei batteri patogeni.
Lui aussi avait donc remarqué l'effet bactéricide d'une substance contenue dans un Penicillium
et envisageait qu'on puisse utiliser cela pour s'opposer à certains agents pathogènes.
Mais cette fois, déjà, la communauté scientifique n'a pas attaché d'importance à une découverte majeure !
D'autres encore, avant eux, ont été aussi de fins observateurs,
seulement moins visionnaires.
Parmi lesquels, John Tyndall ( 1820~1893 ), surtout connu en raison du phénomène optique qui porte son nom [ diffusion de la lumière par des particules en suspension plus petites que la longueur d'onde ] :
sur les traces de Pasteur, ce scientifique qui réfutait lui aussi l'idée de génération spontanée s'intéressait à la présence de germes dans l'air. C'est dans ce contexte de recherche qu'en 1875, il a communiqué, à la Royal Society de Londres, avoir constaté l'effet bactéricide d'un Penicillium. La perspective d'une application thérapeutique lui a manifestement échappé...
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