En observant un chromosome "géant",
en remarquant la suite des rayures larges et étroites, claires et foncées,

j'ai soudain pensé au Livre des Morts des Egyptiens. ( Fidan )
 

 
En guise de poème...
je vais vous présenter une prose
des questions que je me pose
en observant le vivant,
les cellules plus particulièrement.
 
Ce n'est pas  " les cellules sont elles vivantes ? "
mais " les cellules mènent elles une vie ? " ,
pour moi deux variantes pourtant très différentes.
 
Les cellules ont-elles un souffle, un but, une lumière invisible au bout d'un tunnel imaginaire ?
Auraient-elles des peurs, des envies, des joies,... une raison de vivre ?
Cela paraît peut-être ridicule pour des êtres dépourvus de presque tout comme les cellules, mais la vie ne se résume pas à la nôtre !

Et si les cellules n'étaient que programmées, si leurs existences se résumaient à des gestes répétés ?...
Cela doit être noir, un monde sans regard... Non pas parce que les cellules n'ont pas d'yeux ( d'ailleurs il n'y a pas besoin de cela pour voir )
mais il s'agit d'un point de vue. Et si les cellules en étaient dépourvues ?...
On serait bloqué dans un monde éternel où la mort ne serait que disparition matérielle.
L'oeil à l'oculaire notre souffle et nos paroles ne feraient que passer comme un vent inexistant dans un monde peut-être pas vivant...
De toute façon, nous sommes en fait peut-être comme cela mais nous ne le savons pas.
 
Dans le vivant, on peut tout remettre en cause, tout changer, tout inverser; c'est juste une question de mots que l'on pose ou de façon de voir les choses.
Du concret à l'abstrait, chacun trace les traits de son imagination et de ses questions car je crois qu'on ne trouvera jamais la solution.
Un peu comme si les cellules se cachaient pour ne pas que l'on découvre leur secret, que l'on découvre notre vérité...
Peut-être cette peur peut nous freiner.  ( Kiara )